Embryons chimères singe-homme : jusqu’où peut-on aller ?

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Embryons chimères singe-homme : jusqu’où peut-on aller ?

France - Embryons chimères singe-homme : jusqu’où peut-on aller ?

Introduire des cellules humaines dans des embryons de singes macaques, c'est ce qu'ont fait deux équipes de chercheurs afin de mieux comprendre l'interaction entre les cellules humaines et les cellules animales. 

 

L'équipe française, dont l'étude a été publiée le 12 janvier dans la revue Stem Cell Reports, a cultivé in vitro des embryons de singes auxquels ont été intégrées des cellules humaines. Au bout de trois jours, le nombre de cellules humaines intégrées dans ces embryons avait considérablement réduit. Quant aux chercheurs chinois et américains, ils ont injecté 25 cellules humaines dans 132 embryons de macaques. Seuls 3 embryons vivaient encore au bout de 19 jours, mais avec une quantité assez faible de cellules humaines. Ces résultats ont été publiés le 15 avril dans la revue Cell. 

 

De part et d'autre, les chercheurs ont utilisé des cellules souches pluripotentes induites, c'est-à-dire des cellules humaines adultes reprogrammées en cellules indifférenciées, capables de ...

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L’euthanasie en Colombie : pratiquée mais pas légalisée

L’euthanasie en Colombie : pratiquée mais pas légalisée

Le 8 avril en Colombie, le parlement a de nouveau rejeté une proposition de loi pour légaliser l'euthanasie. Déposé par le député libéral Juan Fernando Reyes Kuri, le texte proposait d'autoriser l'euthanasie pour les personnes qui souffrent de façon intolérable en raison d'une maladie incurable ou d'une maladie en phase terminale. 

 

Dans un arrêt de 1997, la Cour constitutionnelle colombienne avait déjà reconnu la possibilité de « l'homicide par compassion » en cas de souffrances intenses faisant suite à des lésions corporelles, ou une maladie grave ou incurable. Elle invitait le législateur à réglementer au sujet de la « mort digne ». En l'absence de loi, la Cour réitère sa position en 2014, reconnaissant cette fois-ci un droit à mourir « dignement » et énumérant trois conditions principales auxquelles devrait satisfaire la loi :  pour éviter des poursuites pénales à la suite d'une euthanasie, il faut que la personne souffre d'une maladie en stade terminal, que son consentement à...

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