Difficultés psychologiques pour les proches présents lors d'un suicide assisté / euthanasie

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Difficultés psychologiques pour les proches présents lors d'un suicide assisté / euthanasie

Suisse - Difficultés psychologiques pour les proches présents lors d'un suicide assisté / euthanasie

Une étude menée en Suisse en décembre 2007 sur 85 parents et amis qui ont été témoins d'un suicide assisté, a révélé une prévalence plus élevée d'état de stress post-traumatique (ESPT) et de deuil compliqué que suite à un décès naturel. La Suisse est l'un des rares pays où le suicide assisté est autorisé. Il est généralement défini comme la prescription ou la fourniture de substances létales dans le but explicite de permettre au patient de se suicider. Malgré le fait que le sujet soit l'objet de débats houleux, il existe très peu de recherches à propos de l'impact d'un suicide assisté sur les proches du suicidé. L'étude fut menée en coopération avec Exit Deutsche Schweiz, une association qui organise le suicide assisté. Les familles ont étés contactées par l'organisation.

Le traumatisme que laisse un suicide assisté chez les proches du suicidé est différent de celui que peut provoquer une mort naturelle ou un suicide normal. Bien que le suicide assisté permette souvent de faire ses ...

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Démence et fin de vie : le Hastings Center lance des recherches

États-Unis - Démence et fin de vie : le Hastings Center lance des recherches

Les Etats-Unis n'échappent pas au vieillissement de leur population et parallèlement, à l'augmentation des cas de démence. Les personnes atteintes de démence sont confrontées à la dégradation de leurs fonctions cognitives, notamment la mémoire, la résolution de problèmes et le langage. Il n'existe pas encore de traitement curatif pour la démence ni aucun moyen d'arrêter sa progression. Arrivé à un stade avancé de démence, le patient a besoin d'une assistance quotidienne et parfois de soins complets. La perte de sa capacité décisionnelle provoque aussi des discussions sur sa fin de vie. C'est précisément ce point qui fera l'objet de recherches par le Hastings Center, basé à Garrison (New York).

Aux États-Unis, chacune a le droit de refuser un traitement. Dans la plupart des cas, la personne doit néanmoins être capable de prendre la décision elle-même. Des personnes chez qui on a diagnostiqué une forme de démence et qui s'attendent à perdre leur capacité décisionnelle, peuvent refuser...

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A propos de l'utilisation de fœtus avortés pour la recherche

États-Unis - A propos de l'utilisation de fœtus avortés pour la recherche

Quand on sait qu'aux Etats-Unis, certains chercheurs s'organisent en circuits commerciaux pour obtenir le corps de foetus avortés à 5 mois, et qu'une activité lucrative s'est développée autour des centres d'avortement, on ne peut qu'apprécier la mesure gouvernementale qui vient d'être prise de couper court aux recherches utilisant des foetus avortés dans les instituts de recherche nationaux.

Ces méthodes de prélèvements, ainsi que la rémunération de l'activité ont été révélées par le fondateur de l'organisation Center for Medical Progress, David Daleiden, dans le Washington Examiner . Sous couvert de « recherche » et d'avancée scientifique, on assiste dans la presque clandestinité à une forme d'infanticide barbare : il semblerait que certaines recherches exigent des pratiques orientées vers le maintien du foetus « intact » pendant l'avortement, pour pouvoir en prélever les organes dans un environnement stérile. La déclaration du ministère indique par ailleurs que toute recherc...

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205.295 avortements pratiqués en Angleterre et au Pays de Galles en 2018

Royaume-Uni - 205.295 avortements pratiqués en Angleterre et au Pays de Galles en 2018

205 295 : c'est le nombre d'avortements pratiqués en 2018 en Angleterre et au Pays de Galles, comme l'indique le rapport du Department of Health and Social Care en date du 13 juin 2019.

Les statistiques montrent la proportion grandissante des avortements médicamenteux. En effet, en 2018, 71% des avortements ont eu lieu par prise de pilule abortive, c'est-à-dire presque le double par rapport à 2008 (37%). Depuis 2014, cette méthode d'avortement apparaît d'ailleurs comme la plus répandue dans le pays.

Présentée comme la méthode la plus simple et sans danger, il apparaît néanmoins que cette interruption de grossesse n'est pas sans complications pour la femme : nausées, douleurs intenses, saignements... (Voir Dossier de l'IEB)

Depuis 2017, la Grande Bretagne finance les frais entourant l'avortement pour les femmes originaires d'Irlande du Nord, pays où l'avortement est interdit, sauf en cas de danger pour la vie ou la santé de la mère. Cela permet de comprendre qu'en 2018, 1053 avorte...

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