Chine : marché noir et trafic d’ovules

Publié le : Thématique : Statut du corps humain / Don de gamètes Actualités Temps de lecture : 1 min.

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Entre 10%  et 15% des couples chinois sont confrontés à l'infertilité et font appel aux techniques de procréation médicalement assistée. Mais alors que le commerce d'ovules est interdit sur le territoire continental de Chine, plusieurs cliniques contournent la loi en proposant une « rétribution - dédommagement » (jusqu'à 5000 dollars) à des lycéennes chinoises qui acceptent qu'on leur prélève des ovules.
Les risques inhérents à la stimulation hormonale ne sont, en général, pas mentionnés. Les cliniques de fertilité font de la publicité dans la rue ou sur les forums on-line des universités. « Il n'y a rien de nouveau dans la Chine d'aujourd'hui, le corps humain est devenu une marchandise » déclare le professeur en études sur les femmes Ai Xioming. Mais il y a plus : ces cliniques ne sont pas les seules à vouloir se procurer  des ovocytes. En effet, plusieurs centres de recherche scientifique sont également preneurs pour mener à bien leurs recherches sur des cellules souches embryonnaires.
La loi chinoise interdit le clonage humain pour la reproduction, mais autorise le clonage thérapeutique. Selon ces laboratoires, les ovocytes peuvent être facilement obtenus dans les cliniques de fécondation in vitro (FIV) sans consentement particulier, car selon eux, le don d'ovule est équivalent au don de sang.
 Source : C-Fam