Greffer des cellules souches humaines dans la moelle épinière d’un rat atteint de sclérose latérale

Publié le : Thématique : Recherche biomédicale / Génétique Actualités Temps de lecture : 1 min.

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Une nouvelle étude publiée dans la revue STEM CELLS Translational Medicine montre la manière dont les cellules souches humaines peuvent être greffées, survivre et se différencier en neurones matures dans la moelle épinière d'un rat atteint de sclérose latérale amyotrophique (SLA). Ces résultats sont présentés comme synonymes d'espoir pour les personnes souffrant de cette maladie dont l'issue est généralement le décès du patient dans les trois à cinq ans suivant le diagnostic.

Des neurones moteurs spinaux ont déjà été générés avec succès à partir de diverses sources, telles que des cellules souches embryonnaires (CSE) et des cellules souches neuronales (CSN). Des études ont par ailleurs évalué le potentiel thérapeutique des cellules souches mésenchymateuses (CSM) humaines de la moelle osseuse et des cellules provenant du sang du cordon ombilical humain (CSCO), mais l'amélioration obtenue lors de leur transplantation sur des patients atteints de SLA n'a été que modeste, voire nulle. En théorie, les cellules souches pluripotentes humaines induites (CSPHI ou iPS) prélevées chez des patients souffrant de maladies neurodégénératives, comme la SLA, pourraient être utilisées pour stopper la maladie. Toutefois, aucune étude n'a décrit jusqu'à présent ce qu'il advient des CSPHI transplantées dans un environnement SLA.

Dans le cadre de la présente étude, l'équipe de chercheurs de Roland Pochet, Professeur à l'Université libre de Bruxelles. souhaitait comprendre dans quelle mesure des progéniteurs neuronaux obtenus à partir de cellules souches pluripotentes humaines induites (iPS ou CSPHI) pouvaient avoir un effet sur la SLA. Cette idée leur a été inspirée par une précédente étude au cours de laquelle ils avaient injecté à des rats atteints de SLA des CSN prélevées sur d'autres rats.
Source : Bulletins électroniques