Belgique : à l’hôpital, un patient vulnérable sur cinq nécessiterait des soins palliatifs

Publié le : Thématique : Fin de vie / Soins palliatifs Actualités Temps de lecture : 1 min.

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A la demande du Service Public Fédéral Santé publique, le Dr Marianne Desmedt, professeur à l'Université Catholique de Louvain (UCL), a dirigé une étude menée par les cliniques universitaires Saint Luc à partir de l'outil britannique d'identification du patient palliatif en vue de lui attribuer un statut spécifique et différencié, lié à la sévérité des besoins (le PICT). 

L'analyse a été effectuée sur l'état de santé de 123.682 Belges en situation de vulnérabilité sur le plan médical, suivis soit à l'hôpital, soit en centre de soins, soit par un médecin de famille.

Ce rapport étudie les besoins en soins palliatifs des patients, indépendamment de leur espérance de vie et du service hospitalier dans lequel ils sont pris en charge. En effet, 19% des personnes hospitalisées en Belgique, et qui ne sont pas forcément en fin de vie, pourraient utilement profiter de soins palliatifs au sens large. Les conclusions révèlent qu'un patient sur cinq a besoin de soins palliatifs à l'hôpital, de même que 13% des patients des centres de soins et 4% des patients  suivis par leur médecin de famille.

L'évaluation de l'état du patient par rapport à ses besoins est essentielle : un patient mourant mais non perçu comme tel par son médecin, ne bénéficiera pas du support des soins palliatifs. De même, il arrive que des traitements menant à une forme d'acharnement thérapeutique, empêchent encore aujourd'hui le patient d'être déclaré « patient palliatif ».

Comme déjà évoqué récemment, les conclusions de ce rapport proposent d'étendre le statut de « patient palliatif » afin de mieux répondre aux besoins des malades.

Source : Belga