Fin de vie > Euthanasie et suicide assisté

Soignants et citoyens s’opposent en masse à l’euthanasie en Nouvelle-Zélande

A travers ces observations, les Néo-Zélandais pointent du doigt l'inévitable effritement du cadre légal, comme dans les pays où l'euthanasie a été dépénalisée et où l'on voit les critères d'éligibilité s'élargir peu à peu. De plus, l'idée que l'État reconnaîtrait ainsi le suicide assisté et l'euthanasie comme socialement acceptables, saperait tous les efforts de prévention du suicide. Enfin, il n'est pas dans la mission des soignants de mettre fin à la vie du patient, alors que les soins palli...

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Une étude révèle les « échecs d’inconscience » au moment de l’euthanasie

Une étude récente montre qu'on ne meurt pas toujours sans expérimenter la souffrance, dans une euthanasie ou un suicide-assisté : dans une part non négligeable de cas, la personne n'est pas réellement inconsciente au moment de l'injection du relaxant musculaire. Les auteurs, professeurs dans différentes universités du monde, relèvent trois méthodes généralement suivies en Europe et aux Etats-Unis dans le cadre d'un suicide-assisté, d'une euthanasie ou d'une peine capitale. Selon les chercheu...

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"Ce ne peut être le rôle de l’Etat de soutenir activement des actions suicidaires"

Eugen Brysch, président de la Fondation Allemande pour la Protection du Patient, a soutenu la position du gouvernement, rappelant que « le parlement allemand a clairement établi que le suicide ne pouvait être offert de façon organisée ». En 2015 en effet, après avoir été plongé dans un débat sur l'euthanasie, le parlement allemand a voté une loi interdisant l'assistance commerciale au suicide assisté, « commercial » étant entendu comme le comportement répété, organisé et lucratif de sociétés o...

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Qu’est-ce qui conduit les prisonniers à demander l’euthanasie ?

De quelles souffrances s'agit-il ? Caroline Devynck, criminologue à la Vrije Universiteit Brussel (VUB), s'est longuement entretenue avec eux. Elle rapporte qu'ils sont en général condamnés à un emprisonnement de longue durée, et qu'ils considèrent leur situation comme « sans issue ». Internés ou emprisonnés, la question est la même : « Que me reste-t-il encore à vivre ? ». Ils pointent l'absence de perspectives, de contacts sociaux, une vie réduite à une promenade quotidienne ou à regarder la...

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Des soignants réagissent face au « prosélytisme » d'associations pro-euthanasie

C'est l'organisation d'une conférence par le Président départemental de l'ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité) qui a suscité la réaction du collectif.  Le médecin invité par l'ADMD, Yves De Locht, a évoqué le cas de ses patients français qui viennent en Belgique pour obtenir l'euthanasie. Le collectif des médecins y voit une attitude proactive de l'ADMD, qui veut faire croire que tout se passe au mieux dans les pays ayant légalisé la pratique. Ces soignants maintiennent q...

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Le nouveau Code de déontologie pour la pratique de l'euthanasie aux Pays-Bas

Flash Expert Le nouveau Code de déontologie en matière d'euthanasie a vu le jour aux Pays-Bas, publié par les Commissions régionales de contrôle de l'euthanasie (RTE). Il s'adresse en premier lieu aux médecins et médecins-conseils qui pratiquent l'euthanasie au Pays-Bas. Sa publication en français également le rend accessible au niveau international, du moins en Belgique et en France. Ces recommandations sont délivrées au moment-même où la pratique de l'euthanasie aux Pays-Bas est ébranlée p...

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Le Parlement italien va examiner une proposition de loi qui dépénalise l’euthanasie

Le projet de loi affirme que chaque patient majeur, en phase terminale ou non, a le droit de refuser tout traitement et alimentation/hydratation artificielles. Le personnel médical a l'obligation de respecter la volonté du patient à cet égard, sous peine d'indemnités pour dommages moraux et matériels. Serait ainsi supprimée la possibilité pour les soignants de faire objection de conscience quand ils estiment qu'un arrêt de traitement et/ou de soins est contraire à la bonne pratique médicale. ...

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L’Espagne se prépare à l’euthanasie par omission

Publié le : Thématique : Fin de vie / Euthanasie et suicide assisté Actualités Temps de lecture : 1 min.

L’Espagne se prépare à l’euthanasie par omission

Pour garantir une fin de vie « digne », ce texte érige l'autonomie et le respect de la volonté du patient en principe absolu, disqualifiant ainsi la lex artis ou bonne pratique médicale (au lieu de concilier les deux principes) et ne laissant aucune place à la personne du soignant doté, lui aussi, de conscience. Les institutions de soins, aussi bien publiques que privées, auraient quant à elles la responsabilité de s'assurer que la volonté des patients ne soit pas contrariée par l'agir de leur...

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Médecins pensionnés ou vente de poison : solutions à la pénurie de médecins pour l’euthanasie ?

La Clinique de fin de vie (‘Levenseindekliniek') aux Pays-Bas fait pression pour que les médecins pensionnés puissent continuer à informer leurs confrères en matière d'euthanasie, même après avoir cessé leur activité. La forte proportion de médecins pensionnés parmi les médecins-SCEN* lui fait craindre de devoir faire appel à d'autres médecins qui ne font pas partie du consortium pour pratiquer les euthanasies dans la clinique. Jusqu'à présent, il faut être enregistré comme médecin généraliste...

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Porte ouverte à l’euthanasie par omission de soins au Royaume-Uni

Or, l'hydratation et l'alimentation sont des soins de base qui, au même titre que l'hygiène corporelle, répondent à un besoin énergétique fondamental de tout organisme, qu'il soit sain ou malade. Ils doivent en principe, être assurés, sauf contre-indication médicale fondée, lorsque la personne ne peut y pourvoir par elle-même et que les nutriments peuvent être assimilés correctement. C'est pourquoi, priver un patient de ces soins de base peut parfois être assimilé à un acte d'euthanasie. Les t...

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