Effets secondaires des traitements de l’infertilité

Publié le : Thématique : Début de vie / Procréation médicalement assistée Actualités Temps de lecture : 1 min.

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Le milieu scientifique en Belgique est demandeur d'une plus grande transparence dans les traitements de l'infertilité, pour pouvoir mieux évaluer l'efficacité réelle des traitements et les effets secondaires psychiques. En effet, seul un cycle FIV/ICSI sur cinq aboutit à une grossesse. En outre, l'Instituut voor Samenleving en Technologie (IST) a démontré qu'il faut en moyenne deux ans de traitement de l'infertilité pour aboutir à une naissance.

Par ailleurs, étant donné la forte pression psychologique induite par un traitement de l'infertilité et vu les conséquences physiologiques de la cure hormonale, il est déconseillé de suivre plus de trois cycles de fécondation par an. Des études révèlent que plus de la moitié des femmes qui suivent un traitement de l'infertilité présentent une dépression modérée.

Ce constat a donné lieu à un avis du Conseil national des établissements hospitaliers visant à prévoir la réalisation d'une évaluation systématique des critères de traitement en médecine de la reproduction par centre en vue d'améliorer la définition des indications et d'utiliser les moyens de manière responsable et efficace.

 Il convient en effet de lutter de manière structurée contre le « shopping » dans les différents centres de fertilité. Il n'est pas rare aujourd'hui que des patients parviennent à obtenir le remboursement de plus de six cycles de fécondation.

Source: Argumentaire de la Proposition de loi