Belgique : l’oncofreezing pour pallier les risques d’infertilité

Publié le : Thématique : Début de vie / Procréation médicalement assistée Actualités Temps de lecture : 1 min.

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Entre la mi-avril 2017 et la mi-janvier 2018, 303 patients atteints d'un cancer ont fait congeler leur matériel génétique destiné à la reproduction (ovules et sperme). Parmi eux, 209 hommes et 94 femmes. 30 personnes avaient moins de 16 ans.

Cette technique de l' « oncofreezing »  est principalement appliquée chez les jeunes patients devant subir un traitement lourd qui pourrait affecter leur fertilité, tel que la chimiothérapie, explique le cabinet de la ministre de la Santé. "Grâce à cette technique, les patients ne doivent plus définitivement mettre de côté leur rêve d'avoir des enfants."

Depuis l'année dernière, ce procédé est intégralement remboursé pour deux groupes de patients : les patients atteints d'un cancer qui sont sur le point de subir un traitement lourd et les femmes qui souhaitent se faire prélever les ovaires par mesure de précaution, par exemple en cas de risque élevé de cancer du sein et/ou des ovaires.

"Il reste encore de la marge dans le budget annuel de 4 millions d'euros libéré à cet effet", annonce également le cabinet De Block. "Les centres concernés se concentreront sur l'information des patients et des prestataires de soins de santé afin qu'ils puissent trouver plus facilement leur chemin vers l'oncofreezing."

La ministre souhaite étendre le remboursement à d'autres groupes de patients. Dans un premier temps, aux femmes atteintes d'une tumeur ovarienne dite "borderline" et aux patients qui doivent subir une transplantation de cellules souches sanguines suite à une maladie sanguine rare non-oncologique.

Cette technique d'oncofreezing impliquera toutefois de devoir subir toutes les étapes lourdes et difficiles de la Fivete pour le couple.

Source : Le Journal du Médecin et Le Vif