GPA : une pratique incontrôlable

Publié le : Thématique : Début de vie / Gestation pour autrui Actualités Temps de lecture : 1 min.

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A l'heure où un Rapport d'information sur la pratique de la GPA (Gestation pour autrui) a été voté par la Commission des Affaires Institutionnelles du Sénat, la presse internationale se fait l'écho d'une multiplication des problèmes liés à des contrats de mères porteuses dans le monde. 
Ainsi, deux cas - à New York et en Californie - ont secoué les Etats-Unis en novembre et décembre dernier. La situation de ces deux mères porteuses étant sensiblement la même, puisqu'elles se sont retrouvées enceintes de triplés. Ne souhaitant accueillir que deux bébés, les couples commanditaires (parents intentionnels) ont exigé de ces femmes qu'elles avortent le troisième bébé. Ayant refusé, elles sont vues menacées de perdre leur rémunération qui tourne autour des 30 000 dollars.
Un autre cas très récent concerne un couple d'homosexuels israéliens qui avait commandé un enfant au Népal. Les tests génétiques réalisés sur l'enfant ont obtenu attestent qu'il y aurait eu une erreur. Ce n'est pas 'leur' enfant, qui a donc été renvoyé au Népal. Le couple est dès lors en attente de leur 'vrai' enfant biologique.
Toutes ces situations interviennent alors qu'un contrat précis avait été établi. Cela révèle notamment qu'inscrire dans une loi et encadrer de façon stricte la GPA n'empêche aucunement les dérapages. Même si le désir d'enfant est ainsi assouvi par la GPA, le risque de multiples souffrances imprévues est bien réel non seulement pour la mère porteuse et les parents commenditaires, mais aussi et surtout pour l'enfant.
Sources : Le Point ; The Times of Israël