Belgique : mise au point d'un test plus rapide d'analyse de l’embryon (DPI) à l’UZ Leuven

Publié le : Thématique : Début de vie / Diagnostics prénataux Actualités Temps de lecture : 1 min.

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Depuis janvier 2015, l'UZ Leuven a mis en place un nouveau test de détection des maladies génétiques congénitales chez les embryons issus d'une fécondation in vitro (FIV).
Il convient de rappeler que le diagnostic préimplantatoire (DPI) est régi en Belgique par la loi du 6 juillet 2007 (art 67) relative à la procréation médicalement assistée, qui précise que c'est au centre de génétique humaine de décider si ce test est nécessaire en fonction du passif génétique des parents. L'objectif étant de s'assurer qu'une maladie génétique héréditaire ne sera pas transmise à l'enfant, le DPI n'est pas justifié dans tous les cas.
Les données les plus récentes nous indiquent que 488 DPI ont été effectués en 2013, engendrant une dépense de 632.739,76€, soit 1 300€ par test environ.*
La FIV est une technique d'aide médicale à la procréation (AMP), par laquelle, grâce à du matériel génétique prélevé chez l'homme et chez la femme, des embryons sont créés puis transplantés dans le corps d'une femme. Lourde procédure de plusieurs mois, cette technique inclut de plus en plus souvent un diagnostic préimplantatoire (DPI) afin de s'assurer, avant qu'il ne soit porté par la femme, que l'embryon ainsi créé ne soit pas porteur d'anomalies ou de maladies génétiques. Ce processus peut traditionnellement durer entre 3 et 6 mois, ce qui le rend relativement pesant pour la femme.
L'UZ Leuven a donc mis au point un test plus rapide et plus fiable que la méthode classique. Si ce projet a été primé au dernier congrès de la American Society for Human Genetic, on peut se demander s'il ne risque pas de participer d'un glissement progressif qui tendrait à banaliser le DPI en le systématisant au même titre que le DPN.

 * Reponse à Question parlementaire QRVA 54 024 du 11/05/2015

Voir Fiche Didactique de l'IEB sur le DPI

Source : Le Vif