Pilule du lendemain et maladies sexuellement transmissibles (MST)

Publié le : Thématique : Début de vie / Contraception Actualités Temps de lecture : 1 min.

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Contredisant dans les faits  les politiques gouvernementales actuelles en matière de santé publique, une étude menée par Sourafel Girma et David Paton, publiée dans le Journal of Health Economics,  révèle que proposer en vente libre la pilule du lendemain (qui a une visée abortive), ne contribue absolument pas à diminuer le nombre de grossesses non désirées. Ces deux professeurs de l'Université de Nottingham ont comparé les régions britanniques où la pilule du lendemain est en vente libre dans les pharmacies avec d'autres régions où une prescription est nécessaire. Ils sont arrivés au résultat que non seulement le nombre de grossesses chez les jeunes filles de moins de 16 ans n'a pas diminué ces dix dernières années mais que par contre le nombre de maladies sexuellement transmissibles a significativement augmenté.

"La distribution gratuite de la pilule du lendemain  rate son objectif qui est de limiter les grossesses chez les jeunes", commente le professeur David Paton. La hausse des MST comme effet secondaire est liée à la plus grande prise de risques lors des relations sexuelles". Les résultats de leurs recherches révèlent que le nombre de MST chez les adolescents de moins de 16 ans a connu une hausse de 12% en dix ans dans les régions où la pilule du lendemain est en vente libre.
Source: La Libre