Luxembourg : l’avortement ne devrait plus être justifié par une situation de détresse

Publié le : Thématique : Début de vie / Avortement Actualités Temps de lecture : 1 min.

 Imprimer

Le 22 novembre 2012, la loi luxembourgeoise sur l'avortement avait été modifiée. Cette réforme facilitait notamment les conditions d'accès à l'avortement en l'autorisant pour une femme faisant état d'une situation de détresse tant physique, psychique, que d'ordre social. Ce texte de loi réformé portait une attention particulière à l'information et au conseil de la femme en établissant une double consultation obligatoire, la première avec un médecin, la seconde avec un conseiller social.
Mais aujourd'hui, la nouvelle coalition au pouvoir veut aller plus loin en retirant l'avortement du Code pénal et en supprimant la seconde consultation obligatoire. Rencontrer un conseiller social, pour parler des alternatives ou des mesures d'aide, serait désormais facultatif, sauf pour les mineures. La notion de détresse serait quant à elle supprimée et une possibilité d'objection de conscience serait instituée pour les médecins et aide-soignants. Le délai légal pour pouvoir recourir à un avortement serait fixé à 12 semaines.