Les sages-femmes montent au créneau

Publié le : Thématique : Début de vie / Avortement Actualités Temps de lecture : 1 min.

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Le rôle des sages-femmes a un impact positif essentiel pour la santé des futures mères et des nouveaux-nés, que ce soit dans les pays industrialisés ou en voie de développement, ressort-il d'un dossier spécial qui leur est consacré dans la revue scientifique médicale britannique The Lancet.
Les auteurs du dossier invitent dès lors les gouvernements à reconnaître le "potentiel vital" des sages-femmes pour sauver des vies dans le monde. Ils mettent également en avant les preuves d'une tendance à la surmédicalisation de la grossesse et de l'accouchement et au recours à des interventions inutiles (césariennes, épisiotomies), que ce soit dans les pays à faibles ou hauts revenus. Or, selon les auteurs, faire davantage appel aux sages-femmes permet de réduire la mortalité des femmes et des nourrissons, de limiter les traumatismes à la naissance, de réduire les accouchements médicalement assistés, etc.
Un point de vue partagé par l'Union professionnelle des sages-femmes belges (UpSfb). On dénombre en Belgique près de 8.000 sages-femmes enregistrées, mais toutes n'exercent pas.
Le rôle de la sage-femme est parfois encore méconnu chez nous, explique Vanessa Wittvrouw, vice-présidente de l'UpSfb. On voit généralement la sage-femme comme une personne qui intervient en fin de grossesse et lors de l'accouchement, or la sage-femme peut accompagner les parents dès avant la conception et jusqu'à la première année de l'enfant. Elles font de la prévention, accompagnent les futurs parents de manière plus proche, répondent à leurs questions, les rassurent, mais leur rôle évolue également et elles peuvent poser davantage d'actes qu'auparavant, explique-t-elle.