Les avortements en fonction du sexe doivent être criminalisés

Publié le : Thématique : Début de vie / Avortement Actualités Temps de lecture : 1 min.

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Nils Muinieks, Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe*, condamne les avortements sélectifs selon le sexe. Il vient en effet de déclarer que « les avortements sélectifs en fonction du sexe sont discriminatoires et doivent être interdits ». Il dénonce ces avortements qui se pratiquent aussi en Europe, car il est facile de connaître le sexe du foetus et il déplore, qu'à ce jour, le cadre international n'apporte qu'une faible protection au foetus féminin.
Alliant les revendications des défenseurs des femmes et de la vie prénatale, il ajoute : « Que l'on choisisse de considérer l'avortement sélectif comme une violence à l'encontre du foetus ou de la femme, il constitue à l'évidence une forme de discrimination fortement marquée par le recours à la violence physique et psychologique. »
A la suite d'autres institutions, le Commissaire aux droits de l'homme invite les gouvernements à adopter des « mesures fortement dissuasives (…) pour éliminer cette pratique, qui tend aussi à entretenir et renforcer un climat de violence à l'encontre des femmes. » Il conclut « Les avortements sélectifs en fonction du sexe doivent être criminalisés. »
 * Le Commissariat aux droits de l'homme est une institution indépendante au sein du Conseil de l'Europe ; sa mission est de promouvoir la prise de conscience et le respect des droits de l'homme dans les 47 Etats membres du Conseil de l'Europe.