Bruxelles: les manifestantes pro-avortement reconnaissent la réalité de l’enfant.

Publié le : Thématique : Début de vie / Avortement Actualités Temps de lecture : 1 min.

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La Caravane des femmes a déambulé le dimanche 9 septembre à Bruxelles. Les 1.650 manifestantes « exigent qu'une femme enceinte puisse décider en toute liberté de poursuivre ou non sa grossesse », et d'ajouter « La loi doit reconnaître le droit de chaque femme à décider elle-même si elle souhaite ou non avoir des enfants, quand en avoir et avec qui ».

Le visage de l'enfant apparaît donc dans la revendication. Il ne s'agit plus d'un amas de cellules humaines. L'enfant est nommé et rejoint la réalité de son existence.

Malgré cela, les manifestantes s'opposent à la proposition de loi de la majorité gouvernementale, qui règlementerait l'avortement, tout en gardant des sanctions pénales en cas de non-respect des conditions légales. Ceci est inadmissible pour la Caravane des femmes.

Sans la libéralisation totale de l'avortement, elles estiment ne pas être des « citoyennes à part entière » puisqu'elles n'auraient pas « le droit de décider elles-mêmes si elles veulent ou non poursuivre une grossesse ».

 

Citoyennes à part entière, plusieurs le seront puisque il a été décidé d'une sanction administrative pour avoir organisé en avril dernier, en marge de la Marche pour la Vie  à Bruxelles, une contre-manifestation non autorisée.

 

La police avait dû intervenir face à l'agressivité des contre-manifestantes. Aujourd'hui, certaines risquent une sanction administrative « qui peut monter jusqu'à 350 euros » et la Ville de Bruxelles a entamé des poursuites judiciaires « pour entrave méchante à la circulation, notamment des bus et des trams ». « Ces personnes doivent le savoir : elles ont le droit de manifester mais ici, elles ont enfreint une série de règles. Nous leur avons proposé une médiation mais elles l'ont refusée. C'est leur droit ! Elles iront maintenant devant le fonctionnaire-sanctionnateur et pourront faire valoir leurs droits », a expliqué Philippe Close, le bourgmestre de la ville.