19 pays s’unissent pour affirmer devant les Nations Unies leur volonté de protéger la vie naissante

Auteur / Source : Publié le : Thématique : Début de vie / Avortement Actualités Temps de lecture : 1 min.

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19 pays se sont unis à l'initiative des Etats-Unis pour affirmer leur volonté de « soutenir les programmes qui améliorent la santé, la vie, la dignité et le bien-être des femmes, des hommes, des enfants, et des familles. » Dans un discours adressé à l'Assemblée Générale des Nations Unies le 23 septembre 2019, Alex Azar, secrétaire à la Santé et aux Services sociaux des Etats-Unis, s'est exprimé au nom de leur alliance pour s'opposer à certaines politiques internationales et textes onusiens qui, depuis de nombreuses années, menacent la vie et la famille.

Ensemble, ces 19 pays représentent plus de 1,3 milliards de personnes. L'alliance rassemble les Etats-Unis, Barheïn, la Biélorussie, le Brésil, la République Démocratique du Congo, l'Egypte, le Guatemala, Haïti, la Hongrie, l'Irak, la Libye, le Mali, le Nigéria, la Pologne, la Russie, l'Arabie Saoudite, le Soudan, les Emirats arabes unis, et le Yémen.

Affirmant que l'expression « droits sexuels et reproductifs » est souvent interprétée par des instances internationales et de ONG comme comprenant l'accès à l'avortement, ils se montrent opposés à son introduction dans les documents des Nations Unies. « Nous ne soutenons pas les références, dans les documents des Nations Unies, à des termes ou expressions ambigus, tels que la ‘santé et les droits sexuels et reproductifs', car ils peuvent porter atteinte au rôle important de la famille, et promouvoir certaines pratiques comme l'avortement, dans des circonstances qui ne bénéficient pas d'un consensus international et qui peuvent être mal interprétées par les agences onusiennes. » Ils ont également rappelé qu'il n'existait pas de droit international à l'avortement.

Cette position commune a d'autant plus de poids qu'elle intervient quelques semaines avant la prochaine Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), qui se tiendra à Nairobi du 11 au 13 novembre. Lors de cette conférence, et sous couvert « d'accès à la santé sexuelle et reproductive », certaines organisations non-gouvernementales espèrent obtenir la reconnaissance d'un droit à l'avortement et promouvoir son accès dans les pays qui ne l'autorisent pas.

En avril dernier, les Etats-Unis avaient obtenu qu'une résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU sur la lutte contre les viols dans les conflits, ne mentionne pas l'expression « droits sexuels et reproductifs », pour la même raison d'ambiguïté.