Un fœtus sauvé grâce à une greffe de moelle osseuse in utero

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Un fœtus sauvé grâce à une greffe de moelle osseuse in utero

Un fœtus sauvé grâce à une greffe de moelle osseuse in utero

Une belle réussite médicale avec toutefois une vraie question éthique : peut-on disposer du corps d'un enfant déjà né pour guérir le foetus que l'on porte ?

Les faits sont les suivants : le foetus était porteur d'une rare mutation génétique rendant inopérant son système immunitaire. Il a pu être sauvé grâce à une greffe de moelle osseuse in utero, moelle osseuse prélevée chez sa soeur de 4 ans. 

La maladie rare du foetus pouvait en principe être facilement guérie grâce à une greffe de moelle osseuse après l'accouchement. Mais la maman avait contracté la toxoplasmose au début du second trimestre de la grossesse. Cette maladie infectieuse mettait de fait la vie de l'enfant en danger, son système immunitaire déficient ne pouvant l'en protéger.

Le docteur Alessandra Magnani, pédiatre à l'hôpital Trousseau de Paris, a alors décidé de travailler avec l'hôpital Necker (Paris) pour procéder à la greffe de moelle osseuse durant la grossesse, sans attendre le terme. L'opération est très dél...

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MSF prône la légalisation de l’avortement dans les pays en développement

MSF prône la légalisation de l’avortement dans les pays en développement

Après Amnesty International, c'est au tour de Médecins Sans Frontière Belgique de réaffirmer sa position en faveur de la légalisation de l'avortement dans les pays en développement. Ce 4 mars, l'ONG publiait un long communiqué de presse pour justifier son opinion (« Les avortements non médicalisés : une urgence oubliée »).  

Ainsi, l'organisation soulève que près de 7 millions de femmes dans le monde subissent chaque année les séquelles d'un avortement non médicalisé et qu'environ 22.000 d'entre elles en meurent. MSF ajoute que la majorité des avortements clandestins ont lieu dans les pays en développement d'Amérique latine, d'Asie du Sud et de l'Ouest et d'Afrique.

En réponse à cette grave problématique, MSF « s'est engagée formellement à intégrer l'accès à l'interruption volontaire de grossesse dans les soins de santé maternelle qu'elle offre sur ses terrains ». Ainsi, le groupe promeut et pratique l'avortement médicalisé dans le cadre de ses missions depuis 2004. Mais l'ONG va e...

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Modification génétique : les chinois vont-ils « fabriquer » des génies ?

Modification génétique : les chinois vont-ils « fabriquer » des génies ?

Le Docteur Laurent Alexandre, essayiste et intervenant régulier sur les questions du transhumanisme, a récemment écrit un article s'inquiétant de la naissance des jumelles génétiquement modifiées en Chine (Bulletin de l'IEB). Il s'interroge sur un possible but caché derrière cette action immorale et irresponsable.

 

En effet, un article du MIT Technology Review paru fin février, a rapporté que le cerveau des deux petites filles aurait été « accidentellement » augmenté grâce à la manipulation du gène CCR5 les protégeant du SIDA. Le Dr Alexandre se pose la question : le chercheur, plutôt que d'essayer de prémunir les deux enfants contre la maladie de leur père, n'aurait-il pas plutôt tenté « de faire la première neuro-modification au monde » ? D'autant plus que les risques encourrus suite à cette modification génétique sont élevés par rapport au simple but de la prévention du SIDA (dont le risque de transmission parent-enfant reste faible).

Il ajoute : « les transhumanistes les plu...

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Trisomie 21 : on en parle au Parlement européen

Trisomie 21 : on en parle au Parlement européen

A l'occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21, un événement aura lieu au Parlement européen à Bruxelles avec comme objectif de se pencher sur les questions suivantes : comment réduire le handicap et améliorer l'autonomie et l'inclusion ? Des jeunes porteurs de trisomie 21, des médecins, des députés européens et des membres de la Commission européenne y ont été conviés à prendre la parole.

En Belgique, 95,5% des cas de diagnostic positif de trisomie 21 pendant la période prénatale conduisent à une interruption de grossesse. L'avortement pour raison de handicap lié à une anomalie génétique fait craindre un retour de l'eugénisme ( Voir l'article de l'IEB )

La systématisation des tests DPNI (diagnostics prénataux non-invasifs), notamment pour identifier les cas de trisomie 21, posent question. Certes, ils n'imposent pas à la femme enceinte de recourir à une interruption de grossesse en cas de test positif, mais leur promotion peut donner l'illusion que l'avortement est une solu...

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