Pays-Bas : la Coopérative « Dernière volonté » s’affirme sur le marché de la mort

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Pays-Bas : la Coopérative « Dernière volonté » s’affirme sur le marché de la mort

Pays-Bas : la Coopérative « Dernière volonté » s’affirme sur le marché de la mort

La Coopérative « Dernière volonté » (« Laatste Wil », CLW) avait annoncé à ses 3.200 membres en septembre dernier avoir découvert un moyen « légal » pour mettre fin à sa vie de manière absolument autonome et sans douleurs.

La substance, que la Coopérative a appelée « Moyen X », pour ne pas dévoiler son nom, est une poudre de conservation, utilisé notamment dans les milieux hospitaliers pour prévenir les moisissures. L'annonce a fait grimper en flèche les inscriptions à la CLW, qui compte aujourd'hui 20.000 membres.

Après 6 mois d'adhésion, valant selon la CLW de temps de réflexion, ses membres s'organiseront en groupements d'achats indépendants, afin de passer commande. Le nom réel du produit ne sera révélé qu'au représentant sélectionné par chaque groupe d'achat. Celui-ci servira d'intermédiaire avec le vendeur. Ce représentant aura la responsabilité de s'assurer de la capacité de discernement des acheteurs lors de la distribution des commandes.

Dans le milieu néerlandais des coa...

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France : Pour ou contre une levée de l’anonymat des dons de gamètes ?

France : Pour ou contre une levée de l’anonymat des dons de gamètes ?

Parmi les 2 millions de français qui ignorent l'identité d'un de leurs parents, 70.000 sont des enfants conçus après don anonyme de gamètes.

Parmi ceux-ci,  un nombre grandissant conteste aujourd'hui le caractère absolu du principe d'anonymat des donneurs, au nom du « droit de chacun à connaître ses origines ». Ils estiment que la question devrait tenir une place plus importante dans les débats organisés dans le cadre des Etats généraux de bioéthique. 

Jean-Philippe Wolf, responsable du Centre d'étude et de conservation des oeufs et du sperme humains (CECOS) de l'hôpital Cochin, ne voit pas cette revendication d'un si bon oeil. Il rappelle que l'anonymat n'a pas été considéré en vue de « nuire aux enfants ou à leurs parents », mais bien au contraire pour « garantir la sérénité dans leur vie familiale, ainsi que celle du donneur ».

En effet, « la découverte de l'identité d'un donneur risque d'engendrer des situations potentiellement explosives, tant pour les familles des donneurs q...

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Canada : la ministre de la santé réagit au taux d’euthanasie en forte augmentation

Canada : la ministre de la santé réagit au taux d’euthanasie en forte augmentation

Depuis la légalisation de l'aide à mourir (AMM) en décembre 2015, 1.829 Québécois l'ont officiellement réclamée, et 1.215 (66 %) l'ont officiellement obtenue.

Entre 2016 et 2017, le nombre de personnes décédées avec l'aide d'un médecin y a augmenté de 58 %. En 2017, au Canada, près d'un décès sur 100 est survenu suite à une demande d'AMM, et au Québec, il s'agit d'une personne sur 50.

Le Dr Claude Rivard, médecin spécialisé en soins palliatifs en Montérégie, région où les médecins ont dû pratiquer le plus d'AMM, soutient que l'intérêt pour cette pratique est suscité par les informations que se transmettent les citoyens entre eux. Le vieillissement de la population, l'organisation des ressources et l'évolution des mentalités dans les familles contribuent à nourrir la demande pour ces pratiques.

« L'évaluation médicale d'une demande peut se faire en deux jours. Après, c'est à la personne de choisir le moment opportun pour elle et sa famille », ajoute le médecin.

Au final, sur 100 p...

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Infertilité des couples : la Napro-Technologie débarque à Bruxelles

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