1.000 morts provoquées sans consentement par an en Belgique

 Imprimer

1.000 morts provoquées sans consentement en Belgique

1.000 morts provoquées sans consentement en Belgique

Chaque année en Belgique, à peu près 1.000 personnes voient leur vie abrégée sans leur demande ni consentement.

C'est ce qu'a déclaré Marc Cosyns, médecin et défenseur de l'euthanasie en Belgique, lors du procès de Ivo Poppe le 29 janvier dernier. Ce sont le plus souvent les infirmiers qui abrègent discrètement la vie de leurs patients sans qu'ils l'aient demandé. Ils s'y sentent obligés parce que les médecins refusent de le faire eux-mêmes, affirme le Docteur Cosyns.

Ce dernier a toujours affirmé ne pas avoir besoin d'une loi dépénalisant l'euthanasie, car selon lui, le médecin agit en conscience pour le bien de son patient et " l'accompagne" dans le processus de mourir. Il n'appelle pas cela euthanasie et ne les déclare par conséquent pas toujours à la Commission Fédérale de Controle et d'Evaluation de l'Euthanasie. De par le contexte médical entourant l'acte posé par les infirmiers, et même sans que le patient n'y ait consenti, cela n'aurait, selon le Docteur Cosyns, rien à voir...

Lire la suite 


Euthanasie des patients psychiatriques non terminaux : nouveau plaidoyer pour une révision de la loi

Euthanasie des patients psychiatriques non terminaux : nouveau plaidoyer pour une révision de la loi

La commission d'éthique du réseau hospitalier flamand Zorgnet-Icuro, qui regroupe 775 institutions de soins, a rendu un avis sur les soins de fins de vie de patients psychiatriques non-terminaux.
Elle estime elle aussi que la loi euthanasie actuelle n'offre pas suffisamment de garanties pour que l'euthanasie des patients psychiatriques ne soit réellement envisagée que comme ultime mesure d'exception.

En terme de conclusion, l'avis formule diverses demandes, notamment celle d'une évaluation quinquennale de la loi euthanasie, ainsi que l'adaptation des conditions légales de procédure suivantes :
- l'allongement du délai entre le moment de la demande d'euthanasie du patient et sa réalisation à au moins 12 mois (plutôt qu'un seul)   ;
- Une discussion avec les proches que le patient désigne à propos de sa demande d'euthanasie ;
- L'examen ante-mortem de la demande d'euthanasie et de la situation dans laquelle se trouve le patient, par une équipe pluridisciplinaire d'experts ;
- La consu...

Lire la suite 


Les médecins mieux respectés :  un pas vers la liberté de conscience

États-Unis - Les médecins mieux respectés : un pas vers la liberté de conscience

Le Gouvernement américain a annoncé la création d'une nouveau département ministériel « consacré aux libertés religieuses et de conscience », qui soutiendra « les médecins, infirmières et autres soignants qui refusent d'accomplir les soins qu'ils estiment contraires à leurs convictions ».

D'après Eric Hargan, le ministre par intérim, « Le président avait promis aux américains que le gouvernement défendrait énergiquement les droits relevant de la conscience et de la liberté religieuse. Cette promesse est tenue aujourd'hui ». La nouvelle politique comprendrait des efforts pour éliminer le financement fédéral des groupes hostiles à la vie et qui pratiquent l'avortement.

Sarah Sanders, la secrétaire de Presse à la Maison Blanche, confirme que le gouvernement actuel souhaite protéger la vie de l'enfant à naître.

Sur le site de sondage Gallup, on remarque une montée progressive de partisans « pro-life » chez les Américains. En 2017, 46% des américains adultes se sont déclarés « pro-lif...

Lire la suite 


La cryopréservation a la cote auprès des investisseurs

La cryopréservation a la cote auprès des investisseurs

La société VitriCell - une société liégeoise - proposera bientôt un produit qui vitrifie les embryons en une seule étape de 60 secondes, quand les autres produits sur le marché prennent encore au moins 7 minutes et au minimum trois étapes.

Proposant aussi des solutions innovantes pour cryopréserver les cellules, même les plus fragiles VitriCell a annoncé avoir levé plus d'un million d'euros lors de la première présentation de son projet durant la seconde moitié de 2017. Spin-off de l'ULg, VitriCell a été fondée en juin 2017 avec le soutien, entre autres, de la Région wallonne et de l'incubateur WBC, qui lui ont fourni plus de 300 000 € sous forme de subventions et de prêts.

Les fonds levés permettront de commercialiser dès cette année les premiers produits de « vitrification aseptique », une nouvelle méthode de cryopréservation des cellules.

Contrairement à la congélation, la vitrification est une solidification sans formation de cristaux de glace, délétères pour toutes les membra...

Lire la suite