Revue de Presse Bioéthique - 18 janvier 2011

 Imprimer

Belgique : le tribunal ne sanctionne pas la mère qui a abandonné son bébé

Belgique - Belgique : le tribunal ne sanctionne pas la mère qui a abandonné son bébé

Le tribunal correctionnel d'Anvers a été clément pour la mère qui, le 16 novembre 2006, a abandonné son nouveau-né dans la gare de Essen. Il a estimé qu'on ne pouvait retenir aucune infraction à l'encontre d'une Néerlandaise de 33 ans, qui, selon le jugement rendu ce 14 janvier 2011, a agi sous une contrainte irrésistible.
De telles découvertes d'enfants ainsi abandonnés sont constatées en Belgique, une ou deux fois par an. Le sort de Jasper a ému. Un mois plus tard, il a été confié à une famille d'accueil et a été adopté. Il porte un nouveau prénom et le nom de ses parents adoptifs; sa véritable identité ne sera jamais divulguée pour préserver le développement de l'enfant. Le lien avec sa mère biologique est donc coupé et celle-ci ne peut plus exercer aucun droit sur Jasper. Ses parents adoptifs sont désormais ses parents légaux. Aux enquêteurs, la mère biologique a expliqué qu'elle n'avait pas désiré cet enfant et qu'elle avait envisagé un avortement. Poursuivant toutefois sa gross...

Lire la suite 


Transplantation d’organes : donation vivante et après euthanasie ?

Belgique - Transplantation d’organes : donation vivante et après euthanasie ?

L'Académie Royale de Médecine de Belgique et la Koninklijke Academie voor Geneeskunde van België ont organisé un symposium sur le don et la transplantation d'organes en Belgique. Un panel national et international d'experts médicaux et de juristes a informé un auditoire d'une centaine de personnes sur l'état actuel de la transplantation en Belgique en la situant dans un contexte international.
Malgré l'existence d'excellents programmes de transplantation d'organes provenant de personnes décédées, une pénurie croissante de donneurs prévaut dans le pays.
Le communiqué de presse mentionne que « les orateurs se sont penchés sur la question de savoir dans quelle mesure cette pénurie peut être compensée par la donation vivante, dans un contexte éthique strict renforcé par la Déclaration d'Istanbul sur le commerce d'organes et le tourisme en transplantation. Une juste compensation des frais encourus par les donneurs vivants est nécessaire de même que la création d'un registre national des d...

Lire la suite