Euthanasie : transgressions et statistiques

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Euthanasie : une étude donnerait-elle des statistiques de transgressions de la loi ?

Belgique - Euthanasie : une étude donnerait-elle des statistiques de transgressions de la loi ?

Des chercheurs de la Vrije Universiteit Brussel et de l'Université de Gand ont réalisé une enquête sur les attitudes et la pratique concernant l'euthanasie auprès d'un échantillon de 480 médecins de Flandre et 305 médecins de Wallonie.

Cette étude vient de confirmer que le corps médical en Flandre est plus ouvert à l'euthanasie que son alter ego en Wallonie. En effet, les médecins flamands sont plus souvent confrontés à des demandes d'euthanasie que leurs collègues wallons et accèdent aussi plus souvent à une telle demande. Par ailleurs, lorsqu'il y a une demande d'euthanasie, ils consultent plus souvent un second médecin indépendant (comme l'impose la loi). Ils déclarent également plus fréquemment les cas effectivement pratiqués suivant la procédure légale.

Dans 73 % des demandes d'euthanasie à des médecins flamands, un second médecin a été consulté (comme l'imose la loi) mais chez les médecins wallons, cette consultation n'a eu lieu que dans 50 % des cas.

Et respectivement 73% e...

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717 embryons testés par le DPI afin d’éviter le cancer du sein ?

717 embryons testés par le DPI afin d’éviter le cancer du sein ?

Selon une étude belgo-néerlandaise, "la sélection par diagnostic préimplantatoire d'embryons exempts d'une mutation génétique provoquant des cancers du sein est une opération 'possible' mais reste une question 'controversée' ".
L'étude, dirigée par le Pr Willem Verpoest de l'Université UZ Brussel, a consisté, pour 70 couples, à faire "appel à des 'diagnostics génétiques préimplantatoires' pour écarter les mutations génétiques  BRCA1 et BRCA2, connues pour entraîner cancers du sein ou de l'ovaire".  Concrètement, " 717 embryons ont été testés par biopsie, 3 jours après la fécondation, dans le cadre d'opérations de procréation médicalement assistées".

Selon le responsable de l'étude, l'objectif de cette technique, pour les couples, est "d'éviter de passer la mutation BRCA à leurs enfants ".

Cependant, "le sujet reste controversé en raison tout d'abord du caractère non systématique de la survenue d'un cancer chez les porteuses de la mutation".

Source : Gènéthique : 2/7/2012

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