Pays-Bas : avortement : la ministre de la santé veut des mesures pour en réduire le nombre
Pays-Bas : avortement : la ministre de la santé veut des mesures pour en réduire le nombre
Selon les chiffres officiels, 30.000 femmes mettent fin à leur grossesse chaque année aux Pays-Bas. « C'est beaucoup trop », a déclaré la ministre de la santé Schippers lors d'une interview au quotidien Nederlands Dagblad. « Nous faisons beaucoup pour l'information et la prévention. Mais quand on regarde ces chiffres, cela m'effraie. Je souhaite réduire le nombre d'avortements. L'IVG n'est pas une méthode de contraception. »C'est ainsi que la ministre voudrait que les médecins généralistes puissent jouer un plus grand rôle dans l'accompagnement des femmes enceintes qui hésitent à poursuivre leur grossesse. Selon Madame Schippers, un médecin généraliste est plus proche de la femme et pourra éventuellement mieux accompagner celle-ci afin que soient évitées les grossesses non planifiées.
Source : Medisch Contact
Belgique : difficultés de la Commission fédérale de contrôle de l'euthanasie
Cela fait quatorze mois que la commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie (CFCEE) belge tourne en « affaires courantes » puisque les mandats des membres actuels étant arrivés à échéance le 18 octobre 2015 sont toujours en attente de renouvellement. Une situation « ennuyante », estime Gilles Génicot, avocat et président francophone de la commission.Etudier près de 200 formulaires de déclaration d'euthanasie par mois et participer à une réunion mensuelle, ne suscite visiblement pas l'enthousiasme des candidats potentiels. Huit places (sur 16) restant vacantes après deux appels à candidatures lancés en vue d'un renouvellement, une seule avait été jugée recevable. Parmi les 16 membres qui devraient siéger dans la commission, un arrêté royal mentionnait en effet que seul « des professeurs ordinaires de médecine » étaient éligibles. Faute de candidats, le politique a donc élargi la loi en juillet 2016, de sorte que les médecins chargés de cours, les cliniciens ou les...
- Québec : pas de liberté éthique pour l’hôpital face à un avortement tardif
Suivie depuis le début de sa grossesse au Centre Universitaire de Santé McGill (CUSM) de Montréal, une maman enceinte de 6 mois (27 semaines) a reçu le diagnostic que le bébé serait porteur de plusieurs anomalies.Demandant à ce qu'il soit mis fin à sa grossesse (avortement tardif), la maman et son conjoint ont attendu la décision du Comité d'éthique de l'hôpital à qui il revient de se prononcer dans de tels cas où l'enfant est viable. Pour diverses raisons qui font partie du dossier médical personnel de la maman, le Comité d'éthique a conseillé de ne pas procéder à cette IMG. La maman s'est alors adressée à un autre hôpital pour obtenir un second avis dans lequel les médecins eux-mêmes ne s'entendaient pas sur l'avenir de l'enfant à naître.
Si le CUSM reconnaît le « droit strict à l'interruption volontaire de grossesse de chaque femme, conformément à la jurisprudence établie par la Cour suprême du Canada », il n'en reste pas moins qu'il a refusé de procéder à cette IMG, faisant ap...