L’euthanasie reste interdite en Afrique du Sud

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Afrique du Sud : l’euthanasie reste interdite

Afrique du Sud : l’euthanasie reste interdite

Le mardi 6 décembre, la justice sud-africaine a cassé un jugement rendu en 2015, qui accordait à Robin Stransham-Ford, un avocat à la retraite atteint d'un cancer de la prostate en phase terminale, le droit à l'euthanasie. La Haute Cour de Pretoria avait alors reconnu au malade le droit d'accéder à un programme de suicide assisté. Le patient était néanmoins décédé avant le rendu du verdict. 

 

Le gouvernement sud-africain avait aussitôt fait appel et vient donc d'obtenir gain de cause auprès de la Cour suprême, qui a cassé le jugement. Celle-ci a effectivement estimé que l'accord qui avait été donné au malade n'était plus valable, celui-ci étant décédé avant la décision du tribunal de Prétoria, et sans que celui-ci n'en ait été averti.

 

Le gouvernement s'est félicité de cette décision de la Cour suprême, rappelant que l'euthanasie allait à l'encontre de la Constitution. Le ministre de la Justice Michael Masutha s'est dit « soulagé » : le jugement précédent « aurait pu avoir de...

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Brésil : vers une décriminalisation de l’avortement ?

Brésil : vers une décriminalisation de l’avortement ?

Le mardi 29 novembre, la Cour suprême du Brésil a pris la décision de lever les sanctions infligées à cinq employés d'une clinique de Rio de Janeiro qui avaient procédé à un avortement clandestin en 2013. Le motif invoqué par la Cour suprême est que pratiquer un avortement avant trois mois de grossesse ne pouvait être considéré comme un crime.

 

Au Brésil, depuis 1984, l'avortement est pourtant inscrit dans le code pénal comme « un crime contre la vie humaine ». L'IVG (interruption volontaire de grossesse) y est donc passible de 1 à 3 ans de prison ferme, et n'est autorisée que dans trois situations : lorsque le foetus est dépourvu de cerveau (acéphale), lorsque la vie de la future mère est menacée ou lorsque la grossesse est consécutive à un viol.

 

Selon le juge Roberto Barroso, l'un des ministres de la Cour suprême, criminaliser l'avortement « violerait les divers droits fondamentaux des femmes » et serait « incompatible avec les droits sexuels et le droit à la reproduction ...

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Royaume-Uni - Royaume-Uni : vers une recherche sans restriction sur l’embryon ?

Passer de 14 jours à 28 jours et ainsi doubler le délai inscrit dans la loi encadrant la recherche sur les embryons humains :  voilà la demande que des scientifiques viennent d'exprimer publiquement lors du congrès médical Progress Education Trust au Royaume-Uni. Actuellement, la durée légale est fixée à 14 jours. Cette durée n'a pas été choisie par hasard car il est généralement admis qu'avant le 14e jour il n'y a pas de trace de formation de la colonne vertébrale.

Justifiant leur requête par le fait qu'aujourd'hui de nouvelles techniques permettent aux chercheurs de doubler le temps de conservation des embryons en laboratoire, les scientifiques arguent que de telles expériences permettraient de mieux appréhender les remèdes à certains types de cancers ou de maladies cardiaques ou congénitales...

Faire passer le délai de 14 à 28 jours ne participerait pas à un phénomène de « pente glissante » selon certains scientifiques, avis que ne partage pourtant pas la philosophe Mary Warnock...

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