Italie : un hôpital menace la liberté des médecins qui refusent de pratiquer l’avortement

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Italie : un hôpital menace la liberté des médecins qui refusent de pratiquer l’avortement

Italie - Italie : un hôpital menace la liberté des médecins qui refusent de pratiquer l’avortement

https://www.ieb-eib.org/img/images/2019-06/img-1559555851-887.jpgUn hôpital peut-il discriminer à l'embauche des gynécologues sur la base de leur refus de pratiquer des avortements ? C'est la question qui fait débat aujourd'hui en Italie.
En effet, l'hôpital San Camillo de Rome a publié une offre d'emploi pour deux médecins qui s'engageraient à ne pas faire valoir la clause de conscience relative à l'avortement, exigence pour voir leurs candidatures acceptées. Deux médecins ont ainsi été recrutés.
Comment cet hôpital en est-il arrivé là ? En Italie, 70% des médecins refusent de pratiquer l'avortement, estimant que cet acte est de plus en plus banalisé et qu'il meurtrit les femmes et atteint leur pratique médicale car, disent-ils, ce geste est loin d'être simple quand on réalise vraiment que l'on met fin à une vie humaine.

C'est d'ailleurs parce que le législateur a l'intuition qu'une vie humaine est en jeu, qu'il a inscrit l'IVG dans un cadre exceptionnel et sous conditions de dépén...

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Royaume-Uni : la clause de conscience remise en question par le Conseil Général des Pharmaciens

Royaume-Uni - Royaume-Uni : la clause de conscience remise en question par le Conseil Général des Pharmaciens

Doit-on obliger un pharmacien à délivrer un médicament quand bien même il jugerait l'effet de ce dernier contraire à ce que lui indique sa conscience ? Le General Pharmaceutical Council s'est penché sur la question mi-février et a statué en faveur d'un « duty to dispense ». Soit l'obligation de délivrer toute prescription médicale quelles que soient les convictions personnelles du professionnel de santé.

Le Conseil demande à ce que soit assuré un « soin centré sur la personne », plaçant au premier plan les intérêts du client qui ne pourra se voir opposer la liberté de conscience de l'apothicaire. Il sous-entend dès lors que la clause de conscience peut être un obstacle à une prestation de qualité pour le patient. Cependant, plus d'un pharmacien affirme qu'un professionnel agissant en conscience est plus à même d'offrir le meilleur soin possible pour son patient que celui qui agirait sous la contrainte.

Jusqu'à maintenant, un pharmacien ne souhaitant pas dispenser un traitement pour...

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